L’Europe de l’Atlantique à l’Oural

 

L’Europe gaulliste est une Europe européenne s’étendant « de l’Atlantique à l’Oural », n’excluant donc par principe ni la Grande-Bretagne ni le bloc soviétique, ouverte à l’adhésion d’États au-delà des six États fondateurs de la Communauté européenne :

« Cette solidarité, faudra-t-elle qu’elle s’enferme dans une sorte de citadelle politique et économique ? Au contraire ! L’union des Six, une fois réalisée et, à plus forte raison, si elle venait à se compléter d’adhésions et d’associations européennes nouvelles, peut et doit être, vis-à-vis des États-Unis, un partenaire valable en tous domaines, je veux dire puissant et indépendant. »[1]

 

 

La question de l’adhésion de la Grande-Bretagne

 

Outre les considérations économiques, notamment les questions du Commonwealth britannique et du Marché commun agricole, l’opposition de Charles de Gaulle à l’adhésion de la Grande-Bretagne à la Communauté économique européenne (C.E.E.) repose sur deux points[2].

Le premier point est le rejet de la conception britannique, exclusivement libre-échangiste, de l’Europe. L’Europe britannique c’est en effet une zone de libre-échange sans institution politique, alors que Charles de Gaulle souhaite la création d’une véritable Europe politique (plan Fouchet)[3]. La conception britannique de l’Europe correspond à la création le 20 novembre 1959 (convention de Stockholm) de l’Association européenne de libre-échange (A.E.L.E. - en anglais European Free Trade Association ou E.F.T.A.), réunissant initialement l’Autriche, le Danemark, la Grande-Bretagne, la Norvège, le Portugal, la Suède et la Suisse.

Le second point est le constat de la dépendance de la Grande-Bretagne vis-à-vis des États-Unis d’Amérique. Pour Charles de Gaulle la Grande-Bretagne constitue en effet le « cheval de Troie » des États-Unis d’Amérique en Europe, alors que Charles de Gaulle souhaite l’émergence d’une Europe européenne. Pour Charles de Gaulle, dans l’hypothèse de l’adhésion de la Grande-Bretagne, suivie de celle des autres membres de l’Association européenne de libre-échange (A.E.L.E.), « apparaîtrait une Communauté atlantique colossale sous dépendance et direction américaine et qui aurait tôt fait d’absorber la Communauté européenne »[4].

C'est notamment au sujet de l’armement nucléaire que Charles de Gaulle reproche à la Grande-Bretagne sa dépendance vis-à-vis des États-Unis d’Amérique, avec une politique opposée à la volonté d’indépendance de la France[5]. Les relations entre la France et les États-Unis d’Amérique se détériorent en effet à partir du refus de la France de participer à la création, dans le cadre de l’O.T.A.N., d’une force nucléaire multilatérale avec les États-Unis d’Amérique et la Grande-Bretagne [6].

En 1963 et en 1967 Charles de Gaulle oppose ainsi à deux reprises un veto français à l’adhésion de la Grande-Bretagne à la Communauté économique européenne (C.E.E.)[7]. Il ne s’agit cependant pas d’une opposition de principe à la participation de la Grande-Bretagne à l’Europe unie :

« Les historiens énuméreront en même temps les difficultés que rencontre, pour s’établir, cette communauté européenne. (…) Il y a le fait que la Grande-Bretagne, en raison de sa situation insulaire, de son Commonwealth, de sa tradition, ne tend pas du tout, bien au contraire à s’incorporer à notre continent. Combien de fois, pendant la guerre récente, Monsieur Churchill m’a dit : « Quand je serai obligé de choisir entre vous et Roosevelt, sachez-le, je choisirai toujours Roosevelt ! Quand je serai obligé de choisir entre l’Europe et le grand large, sachez-le, je choisirai toujours le grand large ! »[8]

« Dans la coopération politique des Six, je vois avant tout la pratique d’une coopération France-Allemagne qui peut et doive devenir une réalité, ne fusse qu’en liant l’Allemagne à l’Occident. Mais rien n’empêche que la coopération politique franco-allemande ne s’étende en outre à l’Angleterre. Quant au marché commun, mon avis est qu’il demeure au niveau d’un traité de commerce facilitant les échanges et obligeant notre industrie à se moderniser. »[9]

« C’est ainsi qu’en 1963, nous avons été amenés à mettre un terme aux négociations engagées à Bruxelles par l’Angleterre en vue d’entrer dans l’organisation, non point certes que nous désespérions de voir jamais ce grand peuple insulaire unir vraiment son destin à celui du continent, mais le fait est qu’il n’était alors pas en mesure d’appliquer les règles communes et qu’il venait, à Nassau, d’attester une allégeance extérieure à une Europe qui en serait une. »[10]

« Le mouvement qui semble porter actuellement l’Angleterre à se lier à l’Europe au lieu de se tenir au large ne peut que satisfaire la France. C’est pourquoi nous prenons acte, avec sympathie, du progrès qui semble révéler dans ce sens l’intention manifestée et la démarche accomplie par le Gouvernement britannique. De notre part, il ne saurait être, d’ailleurs il n’a jamais été, question de veto.

(…) Ce qui est vrai, dès à présent, au point de vue économique, le serait aussi, éventuellement, au point de vue politique. L’idée, l’espoir, qui ont, dès l’origine, porté les six Continentaux à s’unir, tendaient sans aucun doute à la formation d’un ensemble qui serait européen à tous les égards et, de ce fait deviendrait capable, non seulement de peser de son propre poids en fait de productions et d’échanges, mais encore d’agir un jour politiquement par lui-même et pour lui-même vis-à-vis de qui que ce soit. Étant donné les rapports particuliers qui lient les Britanniques et l’Amérique, avec les avantages et aussi dépendances qui en résultent pour eux ; étant donné l’existence du Commonwealth et leurs relations préférentielles avec lui ; étant donné les engagements spécifiques qui sont encore les leurs en diverses régions du monde et qui, fondamentalement, les distingue des Continentaux, on voit que la politique de ceux-ci, du moment qu’ils en auraient une, s’associerait sans doute, dans certains cas, à la politique de ceux-là. Mais on ne voit pas comment l’une et l’autre pourraient se confondre, sauf si les Britanniques reprenaient, notamment quant à la défense, l’entière disposition d’eux-mêmes, ou bien si les Continentaux renonçaient à faire jamais une Europe qui soit européenne.

Ou bien, enfin, attendre, pour changer ce qui est, qu’une certaine évolution intérieure et extérieure, dont il semble que la Grande-Bretagne commence à montrer les signes, ait été, éventuellement, menée à son terme, c’est-à-dire que ce grand peuple, si magnifiquement doué en capacités et en courage, ait lui-même accompli, d’abord et de son côté, la profonde transformation économique et politique voulue pour que puisse être réalisée sa jonction aux six Continentaux. Je crois bien que c’est là ce que souhaitent beaucoup d’esprits, soucieux de voir paraître une Europe ayant ses dimensions naturelles et qui portent à l’Angleterre une grande admiration et une sincère amitié. Si, un jour, elle en venait là, de quel cœur la France accueillerait cette historique conversion ! »[11]

« En fait, cela nous conduit à mettre en œuvre la Communauté économique des Six ; à provoquer leur concertation régulière dans le domaine politique ; à faire en sorte que certains autres, avant tout la Grande-Bretagne, n’entraînent pas l’Occident vers un système atlantique qui serait incompatible avec toute possibilité d’une Europe européenne, mais qu’au contraire ces centrifuges se décident à faire corps avec le continent en changeant d’orientation, d’habitudes et de clientèles ; enfin à donner l’exemple de la détente, puis de l’entente et de la coopération avec les pays de l’Est, dans la pensée que, par-dessus les partis pris des régimes et des propagandes, ce sont la paix et le progrès qui répondent aux besoins et aux désirs communs des hommes dans l’une et dans l’autre moitié de l’Europe accidentellement brisée. »[12]

« Mais il n’est pas moins évident que, si les Occidentaux de l’Ancien Monde demeurent subordonnés au Nouveau, jamais l’Europe ne sera européenne et jamais non plus elle ne pourra rassembler ses deux moitiés. »[13]

 

 

La question de l’élargissement à l’Europe de l’Est

 

En ce qui concerne le bloc soviétique, Charles de Gaulle envisage à terme la libération des peuples soumis au totalitarisme marxiste. L’Europe politique souhaitée par Charles de Gaulle dépasse donc les frontières artificielles et conjoncturelles issues de la conférence de Yalta (février 1945). Ce qui délimite l’Europe pour Charles de Gaulle, c’est la géographie et l’Histoire[14] :

« Il y a très longtemps que les Français, les Belges, les Hollandais, les Rhénans et quelques autres naissent du côté où le soleil se couche. Il y a très longtemps que d’autres Européens naissent du côté où le soleil se lève. Je ne vois pas pourquoi ceux de la première catégorie renieraient leur qualité d’Occidentaux et je ne vois aucun inconvénient à ce que les autres proclament leur qualité d’Européens de l’Est. Tous sont Européens. (…)

Une organisation occidentale ne fait aucun tort à une organisation européenne, bien au contraire ! et une organisation européenne ne peut faire aucun tort à une organisation mondiale. »[15]

« Moi je dis qu’il faut faire l’Europe avec pour base un accord entre Français et Allemands. Du jour où l’Allemagne aura reçu une organisation telle qu’elle ne soit pas un Reich, du jour où elle sera composée d’États liés entre eux, sans doute par des liens fédératifs, mais ayant chacun sa souveraineté ; du jour où la Ruhr aura un statut européen, ce qui ne peut dégrader personne, du jour où les Allemands seront entrés dans l’union européenne, on verra apparaître l’Europe dans sa puissance et dans sa valeur au point de vue économique et à tous autres points de vue. Une fois l’Europe faite sur ces bases, avec ses éléments africains et l’appui des États-Unis, alors, on pourra se tourner vers la Russie. Alors, on pourra essayer, une bonne fois pour toutes, de faire l’Europe tout entière avec la Russie aussi, dut-elle changer son régime. Voilà le programme des vrais Européens. Voilà le mien. »[16]

« Je suis convaincu que si la France, une fois debout et conduite, prenait l’initiative d’appeler l’Europe à se faire, en particulier avec le concours des Allemands, toute l’atmosphère européenne serait changée de l’Atlantique à l’Oural et même les hommes en place de l’autre côté du rideau de fer en éprouveraient les conséquences. C’est en Europe qu’est la clef de la Libération de l’Europe. »[17]

« Je n’oubliais pas que l’Europe va de Gibraltar à l’Oural et, quelle que fût mon opinion sur le compte de certains régimes, j’avais été  Moscou comme à Londres ou à Bruxelles et j’avais établi des relations avec Madrid aussi bien qu’avec Ankara. Suivant moi, ferait partie de l’Europe unie quiconque le voudrait sincèrement. »[18]

« Il s’agit que la Russie évolue de telle façon qu’elle voie son avenir, non plus dans la contrainte totalitaire imposée chez elle et chez les autres, mais dans le progrès accompli en commun par des hommes et par des peuples libres. Il s’agit que les nations dont elle a fait des satellites puissent jouer leur rôle dans une Europe renouvelée. Il s’agit qu’il soit reconnu, avant tout par l’Allemagne, que le règlement dont elle pourrait être l’objet impliquerait nécessairement celui de ses frontières et celui de ses armements par accord avec tous ses voisins, ceux de l’Est et ceux de l’Ouest. Il s’agit que les six États qui, espérons-le, sont en voie de réaliser la communauté économique de l’Europe occidentale parviennent à s’organiser dans le domaine politique et dans celui de la défense afin de rendre possible un nouvel équilibre de notre continent. Il s’agit que l’Europe, mère de la civilisation moderne, s’établisse de l’Atlantique à l’Oural dans la concorde et dans la coopération en vue du développement de ses immenses ressources et de manière à jouer, conjointement avec l’Amérique sa fille, le rôle qui lui revient quant au progrès de deux milliards d’hommes qui en ont terriblement besoin. »[19]

« Pour moi j’ai, de tous temps, mais aujourd’hui plus que jamais, ressenti ce qu’ont en commun les nations qui la peuplent. Toutes étant de même race blanche, de même origine chrétienne, de même manière de vivre, liées entre elles depuis toujours par d’innombrables relations de pensée, d’art, de science, de politique, de commerce, il est conforme à leur nature qu’elles en viennent à former un tout, ayant au milieu du monde son caractère et son organisation. »[20]

La France se rapproche en outre des États du bloc soviétique après l’échec du plan Fouchet et l’altération du traité de l’Élysée : visites en U.R.S.S. (29 juin-1er juillet 1966), en Pologne (6-12 septembre 1967), en Roumanie (14-18 mai 1968), etc. Ce rapprochement est parallèle à l’approfondissement de l’antagonisme avec les États-Unis, Charles de Gaulle déclarant par exemple que « ce n’est plus la vodka qui nous menace, c’est le whisky ! ». L’intervention des troupes soviétiques en Tchécoslovaquie (août 1968) marque cependant l’arrêt de cette politique d’ouverture à l’Est, de tentative de désatellisation des démocraties populaires vis-à-vis de l’U.R.S.S. et d’encouragement des indépendances nationales (parallèle à celle de l’Amérique latine vis-à-vis des États-Unis d’Amérique).

 

Enfin, l’Europe libre de l’Atlantique à l‘Oural suppose également, à terme, la réunification allemande. Cette solution, est en effet envisagée par Charles de Gaulle, sous certaines conditions, en particulier que l’Allemagne renonce à tout armement atomique et respecte les frontières existantes (principalement la frontière Oder Neisse avec la Pologne) :

« La réunification des deux fractions en une seule Allemagne, qui serait entièrement libre, nous paraît être le destin normal du peuple allemand, pourvu que celui-ci ne remette pas en cause ses actuelles frontières, à l’ouest, à l’est, au nord et au sud et qu’il tende à s’intégrer un jour dans une organisation contractuelle de toute l’Europe pour la coopération, la liberté et la paix. »[21]

« Le problème est donc posé une fois de plus dans l’Histoire. Pour la France, tout se ramène aujourd’hui à trois questions, étroitement liées. – Faire en sorte que l’Allemagne soit désormais un élément certain de progrès et de paix. – Sous cette condition, aider sa réunification. – Prendre la voie et choisir le cadre qui permettrait d’y parvenir. »[22]

« Cette union des Six peut et doit être aussi un des môles sur lesquels seraient progressivement bâtis, d’abord l’équilibre, puis la coopération, et, peut-être un jour, l’union de l’Europe tout entière, ce qui permettrait à notre continent de régler pacifiquement ses propres problèmes, notamment celui de l’Allemagne, y compris sa réunification, et d’atteindre, en tant qu’il est le foyer principal de la civilisation, à un développement matériel et humain digne de ses ressources et de ses capacités. Dès à présent, d’ailleurs, cette union des Six, si elle se réalisait, serait un élément actif de premier ordre en faveur du progrès, de l’entente et de la paix de tous les peuples du monde. »[23]

« Cela étant, j’estime nécessaire que la République fédérale fasse partie intégrante de la coopération organisée des États, à laquelle je vise pour l’ensemble de notre continent. Ainsi serait garantie la sécurité de tous, entre l’Atlantique et l’Oural et créé dans la situation des choses, des esprits et des rapports un changement tel que la réunion des trois tronçons du peuple allemand y trouverait sans doute sa chance. En attendant, la République fédérale doit jouer un rôle essentiel au sein de la Communauté économique et, le cas échéant, le concert politique des Six. »[24]

 



[1] conférence de presse, 21 février 1966.

[2] sur l’opposition de Charles de Gaulle à l’adhésion de la Grande-Bretagne à la Communauté économique européenne (C.E.E.), se rapporter à l’intégralité des conférences de presse tenues au Palais de l’Élysée les 14 janvier 1963, 16 mai 1967 et 27 novembre 1967.

[3] il est intéressant de rappeler ce que le Premier ministre britannique MacMillan avait déclaré à Charles de Gaulle le 29 juin 1958 à Paris : « Le Marché commun c’est le blocus continental ! L’Angleterre ne l’accepte pas. Je vous en prie, renoncez-y. » (Mémoires d’Espoir, page 199).

Charles de Gaulle exprime ainsi la primauté gaullienne du politique : « La Communauté économique européenne n’est pas un but en soi. Elle doit se transformer en communauté politique ! Et même, elle ne peut continuer à constituer une vraie communauté économique qu’à condition de devenir à la longue une communauté politique. Il faut apprendre à coopérer ; et quand ce sera fait, les institutions se resserreront d’elles-mêmes. »

[4] conférence de presse tenue au Palais de l’Élysée, 14 janvier 1963.

[5] l’explosion de la première bombe « A » française dans le Sahara se déroule le 13 février 1960 ; l’explosion de la première bombe « H » française se déroule dans le Pacifique en août 1968.

[6] entretiens de Nassau (îles Bahamas) entre le Premier ministre britannique Harold MacMillan et le président nord-américain John F. Kennedy, 18-21 décembre 1962. « L’Angleterre, je la veux nue » aurait déclaré Charles de Gaulle (cité par André Fontaine, Le Monde, 18 décembre 1963).

[7] l’opposition de Charles de Gaulle à l’adhésion de la Grande-Bretagne est également une opposition au projet de « partnership » atlantique exposé le 4 juillet 1962 à Philadelphie par John F. Kennedy : « A quoi, alors, aboutirait-on sinon peut-être à la création d ‘une sorte de Zone de libre-échange de l’Europe occidentale, en attendant la Zone atlantique qui ôterait à notre continent toute réelle personnalité ? ». Ce projet, inspiré par Jean Monnet (président du Comité d’action pour les États-Unis d’Europe) prévoyait une égalité entre les États-Unis d’Amérique et des États-Unis d’Europe, avec cependant l’octroi du monopole de la force nucléaire aux États-Unis d’Amérique.

Il est intéressant de rappeler ce qu’écrivait Michel Debré, en 1949, dans son Projet de pacte pour une union d’États européens : « Nous connaissons le chemin, c’est celui qui mène à une vaste Communauté atlantique groupant autour du grand océan, toutes les nations de la liberté. L’organisation de l’Europe est une première et nécessaire étape vers l’Union des peuples libres ».

[8] conférence de presse tenue au Palais d’Orsay, 21 décembre 1951.

[9] 27 février 1961.

[10] conférence de presse tenue au Palais de l’Élysée, 28 octobre 1966.

[11] conférence de presse tenue au Palais de l’Élysée, 16 mai 1967.

[12] Mémoires d’Espoir, page 182.

[13] Mémoires d’Espoir, page 207.

[14] réponse de Charles de Gaulle à un jeune journaliste qui l’interrogeait à l’issu d’une conférence de presse :

« Mon général, pourquoi parlez-vous toujours de la Russie et non pas de l’Union soviétique ?

- Parce que la Russie est éternelle, alors que l’Union soviétique n’est que provisoire. Moi je ne le verrai pas, mais vous, vous le verrez. »

[15] conférence de presse, 12 octobre 1945.

[16] conférence de presse tenue au Palais d’Orsay, 29 mars 1949.

[17] conférence de presse tenue au Palais d’Orsay, 16 mars 1950. Il s’agit de la première fois où Charles de Gaulle utilise en public la formule de l’« Europe de l’Atlantique à l’Oural ».

[18] conférence de presse tenue à l’hôtel Continental, 12 novembre 1953.

[19] conférence de presse tenue au Palais de l’Élysée, 4 février 1965.

[20] Mémoires d’Espoir, page 181.

[21] conférence de presse tenue au Palais de l’Élysée, 25 mars 1959.

[22] conférence de presse tenue au Palais de l’Élysée, 4 février 1965.

[23] conférence de presse, 21 février 1966.

[24] Mémoires d’Espoir, pages 183.

 

 





 

RETOUR PLAN

PAGE SUIVANTE

 

politique

 

politique  gaullisme  France Républicaine